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Pour fabriquer vos circuits imprimés :

Une graveuse

Système D.
Article publié le dimanche 30 novembre 2008.


La fabrication d’un circuit imprimé est à la portée de tout un chacun.

Sans équipement spécifique, les diverses phases d’élaboration peuvent devenir fastidieuses, lors d’un travail répété.

A très peu de frais, il est tout à fait possible de réaliser une graveuse, toujours prête à offrir proprement ses services.

Diverses solutions sont envisageables, mais nous voulions absolument éviter les collages douteux au mastic silicone.

Le plan latéral d’un bidon standard de 5 litres en plastique présente une surface suffisamment importante pour la fonction qui nous préoccupe. Mais un si grand volume n’est pas intéressant vis à vis de la quantité de perchlorure de fer à y incorporer. Deux bouteilles d’un litre, juxtaposées à l’intérieur réduiront la contenance, tout en apportant une utilité non négligeable.

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Il faut se procurer deux récipients ayant contenu du lave glace, white-spirit, ou tout autre produit.

Du premier, on ne conserve que la partie haute, découpée au cutter, elle servira de couvercle.

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Le deuxième est découpé plus haut, de manière à obtenir un épaulement de maintien du « chapeau ».












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Afin de solidariser les divers composants de notre graveuse, il convient de rassembler quelques bouts de bois pour former une assise.

Une prise de courant, la pompe à air et la cuve seront posées sur sa surface.

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L’intérieur sera ensuite aménagé.

Dans le fond, nos deux bouteilles d’un litre remplies d’eau. L’une accueillera une résistance d’aquarium avec thermostat incorporé.

Sur l’autre, un petit thermomètre sera posé pour indiquer la température du bain.

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A l’avant plan, un petit tube de plastique perforé, enfilé dans deux petites chutes d’époxy collées, sera relié à la pompe via un tuyau de plastique paré d’un robinet doseur d’air.

L’autre extrémité sera fermée par pinçage à la chaleur, puis par un point de colle.

Les bulles dégagées activeront considérablement le rôle de l’acide.

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La partie supérieure sera munie d’un fil de cuivre isolé, de forte section, sur lequel seront passées deux petites pinces destinées à l’origine au nourrissage des oiseaux en cage.

Le circuit à sculpter y sera suspendu et plongé dans le bain caustique.

Le petit inconvénient de ce système est qu’il faut déplacer une fois les pinces en cours de développement pour éviter de laisser deux îlots de cuivre indésirables.

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Pour les petites plaques, on peut utiliser le support de la cuve à bulle.

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Pendant et après l’utilisation.


9 décembre.

La température de l’acide augmentant, le plastique de la cuve avait tendance à se déformer à partir de 30 degrés, sans toutefois présenter un risque quelconque.

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Un cadre en bois a été ajouté à la partie supérieure, maintenu en place et réglé à bonne hauteur par deux tiges filetées et quatre écrous de 6 mm.

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Pour éviter que les bouteilles basculent, un gros fil de cuivre isolé a été ajouté pour les arrimer.

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La transparence du bidon est suffisante pour autoriser le contrôle du stade de gravure, grâce à l’usage de persulfate de sodium, plus propre et plus rapide.



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