Plagiat 30 août 2013.

Déontologie du club radio-amateurs : http://www.foxhf.org/

Le copier/coller est si facile.

Avec les illustrations sur la bande passante de ce site !

Par curiosité, je voudrais essayer un brin vertical, d’une hauteur de dix bons mètres. Hélas, l’XYL est arrivée au point de saturation. Antérieurement, je semais mes graines d’antennes lors de l’absence de mon épouse, et à son retour les semis étaient levés :-))

Dès lors, pourquoi pas tenter une réalisation démontable, dite portable, aisée à mettre en œuvre. C’est le sujet de cet article.

Comme toujours, le bricolage à l’honneur, donc acheter le moins possible pour utiliser les choses amoncelées dans le garage du domicile, le « brol » comme on dit à Bruxelles !

Le cahier des charges :

  L’aérien doit pouvoir être transporté dans une voiture ordinaire.
  Il doit pouvoir travailler au moins sur les bandes 40, 20 et 10 mètres.
  L’érection doit pouvoir s’effectuer en solitaire ;-)

Le brin rayonnant est composé de sections de tubes d’aluminium dont les longueurs sont débitées en fonction de l’espace de l’habitacle de véhicule qui doit les transporter. Une galerie permettrait une réduction du nombre des éléments. Les dimensions seront indiquées en fin d’article, quand les réglages seront peaufinés.

Les tubes trouvés sur place ont les diamètres suivants : 36 - 32 - 22 - 17 millimètres. Pour le passage du 32 au 22 mm, une solution simple sera décrite dans les commentaires de photographies.

Retroussons nos manches !

Une vue des différentes sections de tube. A la base du plus gros diamètre, un cylindre de bois dans lequel est tourné un petit épaulement, ou deux cylindres de diamètres différents solidarisés par une tige filetée et des écrous. Sur le côté, une tige filetée dans le tube taraudé assurera le contact avec le transformateur adaptateur.

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L’adaptation des tubes 32 / 22 : Un couvercle de presse étoupe métallique est alésé à l’aide d’une petite meule montée sur une foreuse à main. La base du tube de 22 est centrée à l’aide de trois vis dont les têtes ont été ajustées à la meule pour assurer un coulissement en douceur.

Les éléments emboîtés. Pour l’accrochage des haubans, une rondelle provenant d’un gros presse étoupe métallique est percée de trois trous dans lesquels seront enfilés des petits anneaux. Elle repose sur une petite section de tube d’électricien en PVC, bloqué par un collier de serrage qui empêche en même temps les vis de centrage de sortir du tube de 32 millimètres.

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Une vue du support de l’antenne, replié pour le transport. Quatre radians de 10,07 mètres y sont reliés pour améliorer la « qualité » du sol.

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La première section posée sur le support. On la voit dans un fourreau en tube PVC sanitaire prévu pour améliorer l’isolement. La vis de base dans une cornière perforée et la partie supérieure en plastique maintenue en place par une bride servant à l’origine à la pose de câble sur des chemins métalliques. Le transformateur est posé, les 4 radians de 10 mètres et la PL259 connectés sur la masse par des tiges filetés et des écrous papillons.

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Un hauban en ficelle de nylon équipée d’un isolateur est attaché par un mousqueton.

30 mai.

Enfin une matinée ensoleillée, calme, sans vent, le moment idéal pour procéder aux premiers essais. Mon ami Frans me propose son aide et le prêt de son appareil de mesure, il n’y a plus à hésiter. Le parking du terrain de football, jouxtant le local de réunions, est l’endroit idéal. En quelques minutes, l’antenne est installée. Frans s’occupe de la lecture du ROS et de l’impédance, que de pas épargnés, chacun restant à son poste, je n’ai plus qu’à faire coulisser les sections de base, petit à petit.

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Accord recherché sur 14.150 MHz. On approche, mais impossible de descendre sous 1,6. Sur 7.075, catastrophe. Le bas de la bande 28 MHz nous offre 1,7, le ROS augmente avec la fréquence. Par contre, sur 26 et 27 MHz, le résultat est très acceptable.

Jusqu’ici, l’antenne est utilisable, mais de préférence via une boîte d’accord.

Les prochaines mesures s’effectueront sans le transformateur.

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Malgré un vent soutenu, nouvelle tentative après-midi. Le balun déconnecté, le fouet attaqué directement donne de bonnes surprises.

Le travail du matin reste valable, le 20 et 10 mètres ne s’accordent qu’avec le transformateur.

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Pour un résultat correct sans le balun, le brin rayonnant a été allongé de 13 centimètres, soit exactement la longueur du fil de liaison entre eux, voyez le résultat sur les clichés. Le 6, 15 et 40 mètres s’ajoutent aux possibilités.

Toujours avec l’antenne allongée de ses 13 centimètres, nouvel essai avec le transfo, le 12 mètres s’ajoute ! Désolé pour la photo floue, l’émotion sans doute ;-)

Pour faciliter le changement de bande, lorsque l’on travaille sans balun, le fil de liaison de ce dernier est remplacé par un morceau de câble coaxial dont une extrémité est dénudée sur une longueur équivalente, soit ici 13 centimètres. La tresse est mise à nu et étamée pour accueillir la pince de masse. On évite ainsi une escalade inutile pour modifier la dimension du tube rayonnant.

La longueur physique de l’élément rayonnant est de 10,07 mètres, résultat des mesures effectuées sur le terrain. La formule de calcul pour ½ onde nous donne 143 / 14.200 = 10,070422 mètres. De quoi réconcilier la théorie et la pratique.

Le maintien en place des éléments est assuré par des goupilles.

Voici le résultat définitif des mesures pour un ROS maximum de 1,5 :

Plages incorporant les bandes radio amateurs :

Sans balun.

7 MHz :	21 MHz :	50 MHz :
6,800 - 1,5	20,800 - 1,5	48,800 - 1,5
7,070 - 1,1	21,400 - 1,1	49,500 - 1,1
7,500 - 1,5	22,500 - 1,5	51,500 - 1,5

Avec balun.

14 MHz :	24 et 28 MHz :
13,750 - 1,5	24,890 - 1,5
14,200 - 1,4	26,900 - 1,2
15,000 - 1,5	28,350 - 1,5

A titre documentaire, voici toutes les mesures effectuées sur cet aérien, à l’aide de l’impédancemètre HF MFJ 259.

Finalement, le bilan est positif, j’estime que cet aérien pourra nous rendre de bons services lors des « expéditions » en portable.