Le peu de composants mis en œuvre n’en diminue pas pour autant la sensibilité.

Pour notre application, il convient de la réduire pour obtenir une bonne stabilité. Pour ce faire, le montage sera inséré dans un boîtier métallique.

L’antenne est constituée d’une boîte de conserve dont les dimensions restent à déterminer à l’usage. Elle est reliée, via une résistance de forte valeur à la porte d’un transistor à effet de champ. Plus de détails

Ce dont nous avons besoin :

  Un petit coffret métallique.
  Un morceau de bois pour le socle de stabilité.
  Un morceau de tige filetée de 4 mm.
  Un isolant en porcelaine, ici un fusible « DZ ».
  Rondelles et écrous.
  Un galvanomètre 100 ou 50 µA.
  Un potentiomètre linéaire de 47 ou 100 K.
  Un bouton.
  Un interrupteur.
  Une pile de 9 volts et son connecteur.
  Un transistor à effet de champ PN4117.
  Une résistance de 100 K.
  Une résistance de 1 à 10 M.
  Un bout d’époxy pour la cloison du compartiment pile.

Le schéma

Le coffret est percé pour le potentiomètre, le passage de l’isolateur d’antenne, l’interrupteur et le galvanomètre. Deux trous de 4 mm sont prévus à la base pour la fixation du socle. Au besoin, une couche de peinture est appliquée.

Il est impératif d’utiliser un isolateur d’excellente qualité pour le passage d’antenne. Il est collé sur le coffret.

Le circuit électronique peut être câblé en l’air ou sur un bout d’époxy perforé.

La borne « porte » du transistor est laissée en l’air, la résistance de protection y est brasée et connectée par l’autre côté à l’antenne.

Cette dernière est une simple boîte de conserve dont les dimensions sont à déterminer selon la sensibilité désirée.

Elle peut être affaiblie en utilisant un disque en guise d’antenne, voire même un simple brin vertical.

Son fond est percé pour le passage de la tige filetée et pris en sandwich entre deux rondelles et écrous.

Certaines conserves sont enrobées d’un revêtement isolant, si c’est le cas après vérification à l’ohmmètre, un coup de papier de verre rend la surface conductrice.

Notre montage terminé, on amène l’aiguille du galvanomètre au centre du cadran par la manœuvre du potentiomètre. Un galvanomètre à zéro central serait idéal.

On s’assure ensuite de son efficacité en approchant de l’antenne une latte de plastique frottée sur de la laine, ou notre ioniseur. Si l’aiguille dévie, il n’y a plus qu’à attendre l’orage !