La prise de vue très rapprochée exige un éclairage d’appoint correct pour éliminer l’ombre de l’objectif et permettre la fermeture du diaphragme de l’optique, pour gagner ainsi en profondeur de champ.
Divers procédés sont envisageables, comme par exemple l’ajout de flashs latéraux qui alourdissent considérablement l’ensemble et rendent souhaitable l’aide d’une poignée ou crosse d’appui pour assurer la stabilité de l’appareil.
En complément de l’article précédent, nous allons vous décrire ici la fabrication d’un flash annulaire tout simple et léger, à diodes LED, dans ses différentes étapes de construction et de mise au point.
Les premiers essais sont effectués sur une platine d’essais.
Ensuite, le typon et circuit imprimé sont tracés, mais des ajustements seront nécessaires. Le montage présenté n’est donc pas exactement celui de la dernière mouture.
Voici le schéma définitif.
Sa simplicité se passe de commentaire. L’interrupteur I3 offre la possibilité d’un éclairage continu.
Le circuit imprimé.
Les dimensions exactes du cadre sont 120 X 110mm.
L’implantation des composants.
R1 = 100 Ω
R2 et R3 = 1K Ω
R4 = 10K Ω
R5 = 27 Ω 1Watt
R6 à R21 = 47 Ω
Aj1 = 1M Ω
C1 = 0,1µF
C2 = 47 µF 25V
T1 = photo transistor
T2 = BD139
CI1 = HEF4538BP
D1 à D16 = LED diffuses 3000 mcd
Cette première maquette comporte des défauts. Le plus important est sa consommation électrique considérable. La pile de 9 volts prévue ne fait pas long feu.
L’alimentation externe passe par un régulateur 9 volts qui sera retiré par la suite, ainsi que le support de pile, au profit d’une alimentation par batterie au plomb externe de 12 volts, à électrolyte gélifié.
Le bouton poussoir permettant l’utilisation en mode torche, est très mal placé. Il sera remplacé par un interrupteur, soudé côté cuivre, puisque la consommation n’est plus une préoccupation.
La face avant est adaptée à la semelle par deux bouts de cornière métallique. Deux minuscules morceaux d’époxy intercalés, débarrassés du cuivre, assurent l’isolement des pistes.
On peut encore voir le circuit régulateur 9 volts et la pile, devenus inutiles.
Un trou est percé avec précision à l’arrière de la semelle pour le passage de la vis de maintien de l’appareil photographique et son objectif additionnel inversé, en bonne position.
Un gros plan sur le capteur du flash de l’APN.
Nous avons trépané avec précaution un transistor 2N1711 qui fait office de phototransistor. Le circuit imprimé est prévu pour recevoir également un phototransistor classique.
Le régulateur est retiré, une couche de peinture noire masque les traces de brasure. Le cordon d’alimentation est muni des fiches adéquates.
Le montage du prototype est terminé. On peut remarquer sous le point vert, la jonction en fil qui remplace une résistance du premier projet.
Les points bleus soulignent les trous prévus pour la fixation du supporte de pile 9V, ils ne sont plus nécessaires.
Le bouton poussoir est resté en place, malgré son inutilité.
Les premiers essais effectués dans l’obscurité absolue.
En mode automatique.
Diaphragme 1:3,2 et 1:3,6
1:4 et 1:4,5
1:5 et 1:5,6
1:6,3 et 1:7
1:8 et 1:9
En mode manuel, il reste à trouver le bon compromis ouverture / vitesse d’obturation.
D’autres types de diodes LED peuvent être essayés. La diode diffuse a été sélectionnée ici pour son large angle d’éclairement.
Il existe des diodes blanches de 13.000 mcd !
Voir aussi en ton chaud ?
Ci-après un lien intéressant pour l’acquisition de ces composants ( merci Marc ) :
http://www.world-trading-net.de
Une belle application de cette maquette sur le blog de Michel Druart : Cliquez ICI.
Le vent soutenu des derniers jours s’est apaisé, c’est le moment des premiers essais sur le terrain.
D’accord, vous avez raison, les images ne sont pas nettes. Il faut donc remettre l’ouvrage sur le métier. La conception d’une poignée stabilisatrice ne sera pas un luxe.
Voici notre allumette de l’article précédent, le relief est maintenant mis en évidence.
L’autonomie confortable en énergie électrique est dispensée par la récupération de vieux accumulateurs Ni-Cd. Ils sont emmaillotés, par lot de 5 pièces, dans quelques tours de ruban adhésif. On obtient ainsi des batteries de 6 volts, destinées à un autre usage, mais ici branchées en série deux par deux pour recueillir le 12V. Insérées dans un petit étui d’appareil photo, l’usage est très pratique par la sangle passée autour du cou.
Notre copie du Sniper russe vient à propos et nous procure une poignée flanquée d’une crosse assurant un point d’appui supplémentaire contre l’épaule.
Quelques tests rapides mettent en évidence cette commodité.
Par cette journée calme, un essai de l’objectif 135mm révèle une mise au point nettement plus facile. L’ensemble est légèrement plus lourd, mais ce n’est pas un véritable handicap.
Une nouvelle semelle est envisagée, mais l’objectif d’un diamètre légèrement supérieur désaligne le montage. Un ajout superposé à la première base compense précisément la différence, solution adoptée.
Bonjour, J’ai réalisé ce montage qui fonctionne parfaitement (je l’avais trouvé à l’origine sur un site intitulé vive la retraite, que je présume du même auteur, car les photos sont pareilles). J’avais donc envoyé une demande de renseignements d’ordre technique sur ce site, mais je n’ai jamais eu de réponse, donc je crois qu’il n’est plus réactualisé... J’ai fait ce montage avec des diodes 19.000 mcd trouvées en ligne en Allemagne et j’ai séparé la partie flash annulaire de l’électronique de déclenchement (pour des raisons d’encombrement), en refaisant les deux circuits avec le log TCI. M’autorisez-vous à parler de ce flash sur mon blog consacré à la photo de l’infiniment grand à l’infiniment petit ? Bien entendu la source sera citée et même incontournable car je ferais un lien sur la page de votre site consacrée à ce flash pour faire connaitre les types de composants utilisés et leur valeur qui ne seront pas indiquées sur mon blog. Je n’y mettrais que les 2 circuits réalisés par moi-même avec TCI et le résultat de mes essais avec mon EOS 300D ainsi qu’avec un banc macro bricolé à partir d’un agrandisseur Dürst, les autres renseignements étant consultables uniquement sur votre site. Merci d’avance pour votre réponse, Cordialement, Michel Druart
L’adresse de mon blog est dans la partie Lien hypertexte du module de réponse
Bonjour Michel,
Merci pour l’intérêt manifesté.
Vous avez vu juste, Vivelaretraite est passé au second plan. Etant devenu un doublon, il n’est plus actualisé. Désolé pour mon silence lors de votre demande.
Vous avez le feu vert pour une publication sur votre blog, dans les conditions annoncées. Je ne manquerai pas de le visiter dans les heures prochaines, et vous donnerai mon avis.
Cordiales salutations.
Bonjour Pierre,
Un projet extraordinaire de plus à ton actif ! Sensationnel, et toujours expliqué avec des mots simples... Lorsque je viens faire un petit tour sur ton site, je me demande chaque fois où se trouve ta source d’énergie... qui paraît d’ailleurs intarrissable !
Je me mets souvent à rêver à te voir souder, couper, forer... Et je me rappelle avec nostalgie le temps où je donnais un coup de main à mon paternel dans ses montages.
Je te souhaite de bonnes bidouilles et peut-être à bientôt de visu !
73 Pierre ainsi qu’au QRA familial...
Pierre, ON3CVF, http://jourdan-fleurus-ON3CVF.skyblog.com
Bonsoir, Ou se trouve sa source d’énergie ! Simplement en dessous de la table via une batterie de 12 V. :-) C’est en effet un excellent travail que j’ai eu la chance de voir en "macro".
Mes 73 ON3GP
Salut phil,
Merci pour le commentaire. Pour la batterie, la solution est trouvée. Le QSJ des accus au plomb m’a incité à racler les fonds de tiroir. De bons vieux Cd-Ni y avaient trouvé refuge. Je dispose maintenant de deux blocs de 12V - 1,2A, logés dans un petit étui d’appareil photo.
Le vent soutenu des deux derniers jours a empêché toute possibilité de cliché net, à suivre.
73’s, ainsi qu’à Pierre à qui j’ai répondu en privé.
Pop.
Bonjour,
Pour mon usage, 16 diodes suffisent, mais plus est encore mieux. Le tout est de bien choisir les LED.
C’est bien le flash principal qui déclenche le montage additionnel, par le biais du photo transistor. Le temps de réponse est OK, je ne publie jamais sans test préalable.